• WORK IN PROGRESS - 1

    Où l'on s'interroge sur la possibilité d'écrire un texte de fiction sur les ombres du passé.

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    « Si tu m'aimais comme tu le disais, pourquoi n'es-tu pas venu me chercher ? »

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    Quiconque a vécu son enfance à l'époque de ce petit bonhomme comme tracé à la craie et marchant interminablement sur une ligne blanche - ce petit homme qui finissait immanquablement par tomber dans un trou sans fond - est aujourd'hui travaillé par le retour aux sources. Une maladie de trentenaires. Et un thème littéraire aux prolongements innombrables.

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    « Si tu m'aimais comme tu le disais, pourquoi n'est-tu pas venu me chercher ? »

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    Où l'on s'interroge sur la possibilité d'écrire un texte de fiction sur les ombres du passé, parce que frappé par cette question déchirante tirée d'un film hollywoodien. Retourner aux sources y chercher la gamine dont on était amoureux. Et retrouver du même coup la droguerie à la propreté douteuse où s'entassent les bonbons chimiques qui claquent sur la langue. La casse de vieilles voitures posées sur leurs essieux. La troublante chaleur de l'été au bord d'un bras de rivière figé par le temps. La même cabane du même vieux voisin, surpris de ne pas s'y faire surprendre par le même molosse hystérique et baveux.

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    Ecrire un texte de fiction sur les ombres du passé, faisant fi de tout ce qui fut déjà écrit. Après tout, Richard Russo passe son temps à écrire le même livre. Et il a bien raison de le faire.

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    Incarner les personnages. Celui qui a attendu, et celui qui n'est pas revenu.

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    Le chantier est ouvert.

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